Le tournage récent de la série TV à succès Alex Hugo a permis de mettre en valeur ce grand col incontournable du Queyras, qui plus est cette pépite des Hautes-Alpes. L'occasion pour nous de faire un point sur les aménagements prévus du Col, qui seront réalisés dans les années à venir.
[maj 30/09/2016] : petite mise à jour dans le cadre du passage du Tour de France 2017 au Col Izoard : les réflexions avancent pour l'espace muséographique, l'aménagement parking, l'accès aux tables d'orientation, etc.
[maj 15/12/2022] : le projet de réaméagement du Col Izoard est en cours de finalisation avant mise en oeuvre à compter de 2022. Exit le Musée du Cylisme, mais du paysager.
Un nouvel épisode de la série Alex Hugo a été tournée les mercredi 8 juin et jeudi 9 juin 2016 au Col d'Izoard.
Cette série de fiction TV à succès de France 2 rassemble à chaque épisode plus de 5 millions de spectateurs. Les 5 premiers opus avaient été tournés dans les Hautes-Alpes déjà (Orcières, Champsaur, Briançonnais), avec un 5ième épisode tourné dans la vallée de la Clarée. Bref, la production aime bien les paysages des Hautes-Alpes, qui apporte de la variété et beauté aux décors des scènes tournées en extérieur ! Yes, c'est grandiose !
Le Col et le Refuge de l'Izoard ont été le lieu de tournage de ce 6ième épisode de la série Alex Hugo, intitulé "Les amants du Levant" (réalisation d'Olivier Langlois, avec toujours les acteurs Samuel Le Bihan, Lionnel Astier, Mickaël Fitoussi, Caroline Baher, etc..).
Le pitch : Alex Hugo, ancien grand flic marseillais qui a souhaité poursuivre sa mission dans une police rurale en montagne, poursuit sa mission : dans cet épisode, il s'arrête au refuge Napoléon du Col Izoard, et y trouve les corps d'un couple allongés sur un lit, main dans la main, accompagnés d'une lettre de leurs dernières volontés. La dame était atteinte d'une maladie incurable, le couple a décidé d'en finir. Alex Hugo enquête, persuadé qu'il ne s'agit pas d'un suicide mais d'un crime crapuleux maquillé.
Les équipes se sont installées au Col (salle de maquillage des acteurs dans l'ancien Musée du Col Izoard), et ont déjeuné au Refuge, sachant que le tournage a mobilisé près de 90 personnes (équipe technique, production, acteurs et figurants). A noter que deux autres épisodes seront tournées en Août et Octobre dans le briançonnais, ils seront tous les trois diffusés à partir de septembre 2017.
Nous avions évoqué le sujet dans notre présentation du Col Izoard : le bâtiment qui appartient au Parc Naturel Régional du Queyras est fermé depuis de nombreuses années (des coûts d'exploitations trop importants pour une ouverture sur quelques mois entre juin et octobre). Le Refuge Napoléon du Col Izoard exploite aussi une buvette située juste à côté, qui est très courue pendant la saison estivale.
Le Conseil Syndical du Parc évoque depuis plusieurs séances l'avenir de ce bâtiment. En 2015, le Conseil Départemental a visité le site du Col Izoard avec les représentants du Parc du Queyras pour imaginer au projet d'aménagement du sommet, à l'instar de ce qui va se faire au Col Agnel. Le Conseil Départemental souhaite valoriser touristiquement parlant ces grands cols cyclistes.
Le Col Agnel devrait être aménagé avant l'été 2016, en 2015 seule une box rouge (de mauvais goût) a été posé, avec une permanence d'une personne pendant l'été afin de renseigner les touristes.
Pour le Col Izoard, l'horizon est plus lointain : le président du Parc Christian Grossan souhaite que le conseil prenne position d'ici fin 2016 :
Que sont devenus les éléments de ce Musée du Tour de France qui étaient présentés ? Les passionnés seront rassurés : les maillots de Fausto Coppi et Bobet ont été retrouvés (l'un est a priori - si on a bien compris - retourné au musée de Louison Bobet en Bretage - Saint Méen le Grand, l'autre est détenu en lieu sûr par le Parc après avoir été retrouvé en septembre 2015).
De notre côté, on regrette que ce site ne soit pas mieux exploité, afin d'en faire un haut lieu cycliste et historique, que l'on soit cycliste ou simple curieux : le site est majestueux, l'accueil du public, a fortiori dans les sites emblématiques, c'est essentiel. Détruire tous les bâtiments n'est certainement pas la solution, mettre en place une box rouge comme cela a été fait à l'été 2015 au Col Agnel non plus. Faisons vivre ce haut-lieu historique avec plus d'intelligence, le bâtiment est là, la buvette aussi : l'activité générée devrait sans difficulté financer des emplois, et améliorer le service rendu aux visiteurs nombreux de ce haut lieu de la Route des Grandes Alpes.
Bref, les aménagements du col devraient bouger dans les deux ans qui viennent : une prise de conscience à lieu, c'est bien ! Mais les restrictions budgétaires et élections législatives à venir pourraient influencer les réalisations effectives. A suivre.